Dans son article Guerre aux démolisseurs (Revue des deux mondes, 1832, repris dans Littérature et Philosophie mêlées, vol. « Critique », p. 177), Hugo avait dénoncé la démolition, en 1803, de ce jubé de l'abbaye de la Trinité par le curé de Fécamp. Il avait sans doute vu ce qu'il en restait lors de ses voyages d'été de 1835 et 1836. La restauration de l'abbaye est inscrite, en 1840, sur la première liste des ouvrages à sauvegarder établie par le Comité des monuments inédits, à la formation duquel Hugo avait beaucoup contribué et où il est très actif jusqu'en 1839. Mais, faute de disposer d'une représentation du jubé, il ne fut pas remonté.

Quant à la réplique de saint Joseph en Amphitryon, elle me semble relever de l'imagination de Hugo, volontiers teintée d'anti-christianisme.